En 1956, alors qu’elle entreprend une thèse de philosophie, Colette Sirat, jeune mère de famille, recherche un travail salarié. Georges Vajda, son maître, lui propose de participer à l’élaboration d’un catalogue de manuscrits hébraïques des collections françaises. C’est un moment décisif, car la jeune chercheuse va se passionner pour le contact avec les manuscrits, dans lesquels on sent la main de scribes disparus depuis des centaines d’années. Elle décide alors d’orienter son parcours professionnel vers l’étude des manuscrits hébraïques, leur aspect matériel et leur écriture. Le travail est pionnier.
Elle crée en 1964 un comité international de paléographie hébraïque avec Malachi Beit-Arié, pour étudier, dans toutes les bibliothèques du monde, les quelque 3 000 manuscrits hébraïques médiévaux qui portent une date et permettent de comprendre tous les autres (32 000). Bien que retraitée de l’Université, Colette Sirat continue à découvrir et à décrire de nouveaux manuscrits, afin de les faire revivre et de faire partager son amour pour eux.
Gratuit sur réservation
Réserver pour cette activité
Par mél
ou par téléphone au 01 53 01 86 48
du lundi au vendredi de 14 h à 17 h 30